Édito d’Ariel Goldmann


Du 16 au 27 juin, la 19e édition du Festival des Cultures Juives se déploie à Paris autour du thème « Paroles ».

Ce ne sont pas moins de 30 événements – dont plusieurs créations – qui vont ainsi explorer, sous de multiples expressions artistiques, le thème de l’oralité dans les cultures juives.

L’oralité : essence même d’une tradition juive plurielle, dont les richesses des musiques, des récits, des langues, se sont transmis à travers les âges. Cette année encore, des temps forts et inédits, vous attendent.

Pour l’ouverture du Festival, c’est l’auteur-compositeur André Manoukian, dont on connaît la verve, qui aura « carte blanche » au Théâtre du Rond-Point, tandis qu’un concert exceptionnel de Nigounim – chants traditionnels issus de la liturgie juive, dans un style rock – clôturera le festival. Ce concert, porté par le chef d’orchestre Avner Samama avec le clarinettiste hors-pair Yuri Shraibman, promet un moment intense et profond.

Nous mettrons à l’honneur des artistes et personnalités aux paroles engagées, audacieuses et visionnaires je pense notamment à Stefan Zweig et son chef-d’œuvre à la résonance très actuelle Le monde d’hier ; ou encore l’actrice Sarah Bernhardt à laquelle nous rendrons hommage au Théâtre de la Ville.

Le Festival des Cultures Juives est le résultat d’un travail collectif foisonnant entre le Fonds Social Juif Unifié et ses nombreux partenaires qui œuvrent avec passion à sa réalisation. Il est le fruit d’un solide partenariat avec la mairie de Paris Centre et son Maire Ariel Weil, dont je salue l’engagement à nos côtés.

A l’heure où la France connait une résurgence d’actes antisémites effrayante et en augmentation exponentielle, je veux réaffirmer la détermination du FSJU à sans cesse œuvrer pour la diffusion d’une culture juive universelle.

Le Festival des Cultures Juives, unique à Paris, en est le formidable porte-drapeau !

Très bon Festival à toutes et à tous ! 

Ariel Goldmann


Président du Fonds Social Juif Unifié et de la Fondation du Judaïsme Français

Retrouvez l’édito d’Ariel Weil